Ce n’est pas ta faute : Décrypter les Réactions Post-Traumatiques

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Introduction

Après avoir vécu un traumatisme, il est fréquent de ressentir de la culpabilité, de s’interroger sur nos réactions et de se demander pourquoi on n’a pas réagi différemment. Mais il est essentiel de comprendre que nos réactions face au danger ne sont pas sous notre contrôle conscient. Elles sont le résultat de mécanismes neurobiologiques de survie.

Les Réactions de Survie : Fuite, Combat, Figement

Face à un danger, notre cerveau active automatiquement une réponse de survie. L’amygdale, partie du cerveau responsable de la gestion des émotions, déclenche une réaction instantanée : la fuite, le combat ou la sidération. Ces réponses sont automatiques, rapides, et échappent à notre contrôle conscient. Lorsque la menace est perçue comme écrasante ou inévitable, le cerveau peut choisir la sidération, ce qui explique pourquoi certaines personnes se sentent figées, incapables de réagir ou de s’opposer. C’est une stratégie de survie visant à minimiser le choc émotionnel et physique.

Les Conséquences Neurobiologiques du Trauma

Le trauma ne s’arrête pas une fois la menace passée. L’hippocampe, qui transforme les expériences en souvenirs, peut être affecté, empêchant le cerveau de traiter l’événement comme étant terminé. Cela peut entraîner des flashbacks, des cauchemars, ou des réactions émotionnelles intenses. Le corps reste alors en état d’alerte constant, ce qui peut perturber le sommeil, la concentration et augmenter la réactivité émotionnelle.

Les Comportements Adaptatifs Maladroits

Après un trauma, il est possible de développer des comportements dits “maladroits” pour tenter de gérer la souffrance. La consommation de substances, l’évitement, l’isolement ou l’oubli fréquent sont autant de mécanismes de survie. Ces comportements ne sont pas des signes de faiblesse, mais des tentatives du corps et de l’esprit pour anesthésier une douleur insupportable. Il est important de reconnaître que ces réponses sont des moyens temporaires pour survivre, même s’ils ne sont pas adaptés à long terme.

Le Lien Entre Culpabilité et Trauma

La culpabilité après un trauma est une tentative du cerveau de reprendre le contrôle. Se dire “j’aurais dû faire autrement” est une façon d’imaginer que les choses auraient pu se passer différemment, de nier l’impuissance vécue. C’est un mécanisme de protection car il est souvent plus facile de se blâmer soi-même que d’accepter l’absence de contrôle face à la situation. Cependant, cette culpabilité ne reflète pas la réalité et n’a aucun fondement. Ce qui s’est passé n’était pas de votre faute.

Les Répercussions Physiques du Trauma

Le trauma ne s’inscrit pas seulement dans le mental, il se manifeste aussi physiquement. Tensions musculaires, douleurs chroniques, fatigue inexpliquée : ces symptômes sont le reflet du stress qui s’imprime dans le corps. Le système nerveux reste en état d’alerte, provoquant des réactions physiologiques disproportionnées face à des situations non menaçantes. Cela montre que le corps est toujours en mode survie, tentant de gérer les séquelles du traumatisme.

Se Libérer de la Culpabilité

Il est primordial de comprendre que la culpabilité et l’autocritique ne sont pas justifiées après un trauma. Vos réactions étaient des réponses de survie. Le chemin vers la guérison commence par l’acceptation de vos réactions et l’apprentissage de nouveaux moyens de gérer les émotions et les souvenirs traumatiques. Il peut être utile de se tourner vers des professionnels formés en thérapies comme l’IFS ou le Somatic Experiencingconsentement Les Parts IFS Thérapie Spécialiste Trauma Psychothérapie Hypnose Frontignan Sète Balaruc pour vous aider à réintégrer ces expériences de manière plus saine.

Conclusion

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